PSYBERNÉTIQUE

 

APPRENTISSAGE

Un site fort complet sur l'apprentissage

http://www.fse.ulaval.ca/chrd/Theories.app./index.htm#couv

 

I. HISTORIQUE

A. Structuralisme:

TITCHENER: (1867-1927) introspection; relever les processus élémentaires.

B. Fonctionnalisme:

Évaluation des aptitudes personnelles dans une recherche sur l'ajustement de l'individu à son environnement. ------> Darwin.

W. James, S. Hall.

Dewey: arc réflexe S ----> R (1896)

J.B. Watson: Conférence de 1913: établit les bases du béhaviorisme;

- Rejeter l'introspection
- Psychologie doit avoir pour objet l'étude du comportement
- Prédire et contrôler le comportement

C. Connexionisme :

1. Thorndike (1874-1949); apprentissage par essais et erreurs, connexions s'opèrent à partir de la satisfaction ou du malaise engendré par le lien. Notion d'empreinte. Loi de l'effet Conditionnement instrumental

2. B.F. Skinner: (1904-1990) le monde vu comme une boite où tout effet à une cause matérielle

Définition du comportement: toute action de l'organisme sur le monde extérieur, ses mouvements et les effets de ses mouvements, particulièrement ceux qui sont visibles.
Origine du comportement: de l'environnement
Technique: conditionnement opérant par renforcement positif

 

II. DÉFINITION DE L'APPRENTISSAGE:

L'apprentissage consiste à acquérir ou à modifier une représentation de l'environnement.

Ce processus cognitif permet à un animal d'utiliser son expérience passée pour assimiler l'organisation de son environnement et les conséquences de ses propres actions, et pour s'y accommoder. Il contribue donc à l'autorégulation et à l'adaptation des comportements. (Doré et Mercier, p. 2)

a) L'apprentissage est un processus cognitif.

En d'autres termes, c'est une façon de faire dont le résultat sera des connaissances organisées et disponibles dans l'avenir.

 b) L'apprentissage porte sur l'interaction organisme-environnement.

La personne qui apprend intériorise l'organisation de son environnement, qu'il soit physique, social ou même interne. Elle apprend du même coup les effets de ses propres actions sur cette organisation.

 c) L'apprentissage permet l'adaptation d'un organisme.

À partir du moment où un individu connaît l'organisation de l'environnement et les conséquences de ses propres actions sur cet environnement, il peut s'adapter à cette environnement et vivre au mieux dans ou avec cet environnement.

 d) L'apprentissage est dynamique.

Une fois acquises les connaissances sur l'organisation de l'environnement, l'individu ne cesse pas d'apprendre. Au contraire, il transforme continuellement sa représentation de cet environnement à partir d'une part de ce qu'il en connaît déjà et à partir des nouvelles informations obtenues. Par conséquent, on peut dire que l'apprentissage s'appuie sur les expériences passées. Une fois réorganisé, l'ensemble des connaissances assimilées produira une nouvelle représentation de l'environnement qui sera disponible à son tour pour de nouveaux apprentissages. On peut donc dire que l'apprentissage produit des modifications relativement durables des connaissances et des comportements (Doré & Mercier, p.4).

 e) L'apprentissage nécessite l'intervention d'autres processus cognitifs.

L'être qui apprend a besoin de l'intervention d'un certain nombre de processus fondamentaux. La psychologie cognitive humaine en distingue cinq pour lesquels on trouve l'équivalent chez les animaux: l'enregistrement sensoriel, l'attention, la reconnaissance des formes, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

 f) L'apprentissage peut se faire de deux façons.

Il y a en effet deux façons d'apprendre. La première, le plus souvent utilisée par les individus est l'expérience directe. Le deuxième, que vous êtes précisément en train d'utiliser maintenant est la transmission. Cette deuxième façon d'apprendre comporte quant à elle trois formes: l'observation, la transmission sociale et l'enseignement.

g) La définition de l'apprentissage ne fait pas l'unanimité.

Chez les chercheurs dans le domaine de l'apprentissage, on peut trouver différentes définitions. Aucune jusqu'à présent n'a fait l'unanimité, les différences provenant le plus souvent de l'importance accordée à tel ou tel élément.

 Modification relativement permanente du comportement acquise par l'expérience. Distinction entre performance et maturation.

 

III. Conditionnement classique:

A. Expérience de Pavlov (cliquez):

B. Comment réussir un conditionnement classique (4 facteurs sont essentiels).

1. La puissance du stimulus conditionnel
Il est important que le SC soit facilement observable et repérable.

2 L'ordre de présentation du stimulus conditionnel et du stimulus inconditionnel.
Le conditionnement obtient de meilleurs résultats si on présente le SC (cloche) est présenté avant le SI (viande).

3 L'intervalle de temps entre la présentation du SC (cloche) et du SI (viande)
Si on présente le SC (cloche) 20 minutes avant le SI (viande) il y a peu de chance que les chiens fassent le lien. Ce qui est le plus efficace c'est de présenter le SC (cloche) juste avant le SI (viande) et que le SC (cloche) se poursuive au moins jusqu'au début du SI (viande).

4 La répétition
Le son d'une cloche ne signifie rien pour le chien. Après la première association stimulus neutre(cloche) et stimulus inconditionnel (viande) le son de cloche signifie toujours rien pour le chien. Après une douzaine d'associations en SC (cloche) et SI (viande) le chien fait une association tout à fait claire entre les 2.

 

C. Le petit Albert: réponse émotionnelle conditionnée et phobies.

 

D Conditionnement d'ordre supérieur: stimulus déjà associé

 

E. L'extinction et recouvrement spontané

 

F. Généralisation et discrimination

 

IV. CONDITIONNEMENT OPÉRANT:

Importance du résultat du comportement. Thorndike. Stimulus inconditionnel remplacé par le renforcement. La réponse devient le conditionnement opérant
Dans le conditionnement opérant, le sujet émet de lui-même une réponse parmi plusieurs et par la suite il y a un stimulus. Le choix de la réponse qui deviendra par la suite un stimulus dépend du renforcement ou de la punition.

A. Renforcement et punition:

1. Renforcement: augmente la probabilité du comportement
2. Punition diminue la probabilité du comportement.
3. Importance du renforcement dès que la réponse est donnée
4. Importance d'espacer les renforcements

B. Types de renforcements:

1. Intrinsèques: primaires
2. Extrinsèques: secondaires
3. Positif
4. Négatif

C. Types de Punitions:

1. Positives
2. Négatives

3. Effets secondaires: frustration et agressivité passive impuissance apprise

 

   Je donne + J'enlève -
 Intéressant
Renforcement

Augmentation de la réponse
Renforcement positif

Recevoir un cadeau

Augmentation de la réponse
Renforcement négatif

Enlever quelque chose de désagréable: ne pas avoir à faire les tâches ménagères

 Désolant
Punition

Diminution de la réponse Punition positive

Donner une punition

Diminution de la réponse
Punition négative

Enlever quelque chose d'agréable: enlever une permission

D. Comportements superstitieux

E. Le façonnement: séquence d'apprentissage

 

V. APPRENTISSAGE COGNITIF:

A. L'insight: compréhension soudaine; intuition

B. Apprentissage latent: carte cognitive de Tolman.

C. Apprentissage par observation: Bandura.

1. Attention
2. Mémorisation
3. Pratique
4. Modèle et renforcement.

TEST

 

       

     

Tuesday 08 August 2000