PSYBERNÉTIQUE

 

 

 

John Broadus Watson (1878-1958) est originaire de la Caroline du sud aux États-Unis. Son apport est très grand en ce qui a trait à la défense d'une science du comportement qui se veut complètement objective. De fait, il a exercé une très grande influence en rendant la psychologie plus objective. Ce dernier prétendait que la psychologie doit être une science expérimentale et qu'il faille privilégier ce qui peut être observé.

Watson signe l'acte de naissance du béhaviorisme (ou psychologie du comportement) de façon officielle avec la rédaction d'un article paru en 1913. Le titre de cet article est le suivant : Psychology as the behaviorist views it.

Selon la conception de ce chercheur, l'adulte est le produit des conditionnements de son enfance, de son vécu. Watson désire plus de rigueur de la part de ses collègues. Il fit une expérience avec un rat et un enfant en y intégrant le bruit d'une barre de fer afin de provoquer la peur chez l'enfant de 11 mois.

Il fit des études avec John Dewey et fonda un laboratoire de psychologie animale avec ce dernier mais aussi avec Angell et Nicholson, à l'Université de Chicago. C'est de cette université d'ailleurs qu'il obtenut son doctorat. Watson prétendait qu'il était temps pour la psychologie d'éliminer toute référence à la conscience. Pour Watson, la conscience n'est rien d'autre que de la superstition.

 En 1915, à 37 ans, il est élu président à l'American psychological Association. À cette époque, les travaux de Pavlov ne sont pas encore traduits en anglais. Watson prétend que le conditionnement est la meilleure façon d'étudier l'apprentissage. En effet, Watson explique le comportement animal par la connexion S.-R. et il extrapole cette explication à l'être humain.

Somme toute, Watson est considéré comme le père du béhaviorisme, car une telle rigueur lui est attribué et un impact tel en est alors ressorti.