PSYBERNÉTIQUE

 

LE STRESS

 

DÉFINITION: le stress peut se définir comme une réaction non-spécifique de l'organisme face aux pressions de l'environnement. Il se traduit par une demande énergétique de l'organisme et se développe en trois phases selon Hans Seleye. IL est important de distinguer la notion de stress de celle de stresseur. Certaines situations, certains évènement peuvent être très stressants pour certaines personnes alors qu'ils ne le seront pas pour d'autres (conduire un véhicule, prendre l'avion etc..). Cependant il existe des évènement de la vie qui induisent des états de stress élevés pour la majorité des gens: la perte d'un conjoint, la perte d'un emploi, la maladie etc...Le stress n'est pas seulement une réaction psychologique mais également des réactions physiologiques bouleversant le système hormonal et qui peut entraîner une diminution de l'efficacité du système de défense. 

RÉACTION D'ALARME--> PHASE DE RÉSISTANCE--> PHASE D'ÉPUISEMENT

      LES PROCESSUS COGNITIFS COMME MÉDIATEURS  DE STRESS ET DE DÉFENSE

 Deux façons d'aborder l'émotion et la cognition:

1)Vue traditionnelle: comment percevons nous ce qu'il y a dans l'environnement d'une façon assez analogue et qui nous permet de survivre? (la similarité des perceptions)

 2)Vue Nouvelle: comment des individus différents peuvent-ils avoir une même perception de leur environnement. Cette nouvelle façon de concevoir les différences individuelles est liée à la  perception due aux émotions et à la motivation.

 Les différents niveaux de stress sont liées à la façon dont une personne évalue le présent et le futur de situation de combat pour son mieux-être; situations qui peuvent être imaginées ou anticipées. Le passage par une stratégie cognitive fait de la théorie cognitive du stress une théorie opposée aux théories sociologiques ou physiologiques.
 Dans cette théorie il existe trois types d'estimations chacune d'elles servant de médiateur avec la situation:

1)Estimation primaire: évaluer l'importance du combat    

2) Estimation secondaire: évaluer le combat en fonction de nos ressources et options et réévaluations  lorsque de nouvelles information apparaissent 

3) Estimation tertiaire: l'information est interprétée dans des termes de signifiance selon l'expérience, les  valeurs les croyances et les ressources de la personne . La premières estimations répond à la question suis-je dans la bonne voie ou vais-je vers des problèmes? La deuxième estimation répond à la question : que puis-je faire? Importance de tenir compte de l'ambiguïté et de l'incertitude et de l'évaluation de la signification

             

         ÉVALUATION ESTIMATION SECONDAIRE ET STRATÉGIES

 Que puis-je faire avec mon problème? nous renvoi è la question des stratégies disponibles. Il est important d'abord de distinguer entre les ressources de stratégies et les processus stratégiques. Stratégie est ici définit comme des actions orientées et intra psychiques pour gérer des conflits et des demandes environnementales et internes. La variété de stratégies qui peuvent être simultanément ou séquentiellement utilisée est vaste, comprenant au moins quatre grandes catégories:

 1) recherche d'information

 2) action directe

 3) inhibition ou action

  4) modes intra psychique

 Ces processus ont deux fonctions principales, soit de changer la relation personne-environnement soit de régulariser la réaction de stress (palliative)
Il ne faut pas oublier qu'une ressource disponible à un certain moment peut être absente à un autre moment même si semble-t-il  certaines ressources sont plus stables que d'autres.
Chaque transaction stressante requiert ses propres stratégies; la maladie demande des stratégies différentes que de passer des examens.

 Ressources stratégiques incluent au moins cinq catégories:

1) santé/énergie/morale

2) capacité de résoudre des problèmes

3) réseau social

4) ressources utilitaires

5) croyances générales et spécifiques

 1) Santé/énergie/morale: ressource la plus évidente. Lorsqu'une personne est fatigué ou malade, il est évident que sa capacité de transiger ne sera pas la même que lorsqu'elle est en pleine santé. Avec le temps et l'augmentation de ses forces, une personne apprend à devenir de plus en plus responsable de sa réhabilitation et peut ainsi transiger plus efficacement chose peu possible lorsqu'elle est faible.

  2) Capacité de résoudre des problèmes: ce qui inclue l'habilité è rechercher l'information pour identifier le problème, la capacité de générer de nouvelles alternatives au cours d'une action, de soupeser les alternatives en tenant compte des attentes et choisir un plan d'action approprié (changer un pneu prendre les commandes d'un bateau en pleine tempête ect)

 3) Réseau social :les personnes qui possèdent un réseau social vivent en  général plus longtemps que les personnes vivant seul. Pearlin note trois fonctions qu'entraîne l'élaboration d'un réseau social:

1) Une source potentielle d'information dans la reconnaissance et le traitements des problèmes d'entretien d'une maison
2) Une source de support émotif et d'encouragement
3) Une source de soulagement nous permettant de sortir de notre train train quotidien. 

4) Sources utilitaires: argent, ordinateur, programmes spéciaux d"entraînement et ont accès aux ressources provenant d'autres qui ont une spécialité (avocat médecin etc.). Importance des ressources économiques.

 5) Les croyances spécifiques et générales:ne pas croire en son efficacité selon Bandura  engendre la passivité et le désengagement et a la limite peut entraîner le désespoir et l'abandon ce qui est directement rattaché à la dépression. Bandura fait la distinction entre une attente efficace qui implique la conviction de pouvoir réaliser le comportement requis pour produire un résultat donné et un résultat attendu qui réfère à l'estimé qu'un comportement spécifique va  entraîner des résultats certains

 Pour Lazarus, le maintient d'émotions positives demeure une hypothèse encore à prouver quant à ses propriétés comme support somatique. Bien sur que si ce qui comporte un risque est important pour une personne, il existe alors un plus grand potentiel pour un meilleur effort et une plus grande persistance dans sa prise en charge ainsi qu'un plus haut niveau de stress que dans une transaction vu comme ayant peu de pertinence motivationnelle. 

Janis et Mann ont portés attention aux conditions affectant le choix d'une décision sous l'effet du stress: 

  (a) S'il n'est pas réaliste de trouver une meilleure solution que celle employée , une action d'esquive sera adoptée.

  (b) S'il y a de l'espoir mais pas assez de temps pour  trouver la solution alors la personne devient obsessive avec des obsessions cauchemardesques ne prêtant même pas attention aux évidence démontrant l'improbabilité de telles obsessions

 (c) Si l'individu possède assez de temps pour rechercher et réfléchir alors il sera vigilant.

 Il existe donc un lien très étroit entre l'évaluation et le fait de faire face à (cope).Non seulement l'évaluation affecte-t-elle la façon de faire face à mais cette dernière peut affecter à son tour l'évaluation dans la mesure ou la stratégie employée avec laquelle on fait face à peut être déterminée par les processus cognitifs.

Comme Hackman l'a souligné nous n'avons aucun système de classification pour évaluer l'efficacité d'une réponse surtout lorsque le processus de faire face à se déroule sur une longue période. Dans ce cas la, l'individu devra harmoniser au moins trois valeurs très différentes:

 (a) contrôler la situation par des instruments laissant à la personne les mains libres pour s'occuper d'autres pressions dommageables.

 (b) garder sa propre intégrité et sa propre morale.

(c) garder l'environnement interne le plus près possible de l'état d'homéostasie pour garder le corps en santé malgré qu'il faille transiger avec des instruments.

 Nous sommes convaincus que le stress et sa prise en charge ne peuvent être compris tant que les processus cognitifs jouant le rôle de médiateurs ne seront pas inventoriés en détail 

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dimanche 20 août 2000