LA MÉMOIRE
I. COGNITION:
Ensembles des activités mentales impliquées
dans nos relations avec l'environnement : la perception d'une stimulation,
sa mémorisation, son rappel, la résolution de problèmes
ou la prise de décisions.
Dans l'approche cognitive, les fonctions intellectuelles sont considérées
par le biais de l'analyse de la performance humaine dans l'exercice de
ses fonctions.
II. ÉMERGENCE DE LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE :
Disciplines ayant contribuées :
- La linguistique
- La gestalt
- Les sciences informatiques : Atkinson et Shiffrin identifient trois mémoires
: mémoire sensorielle, mémoire à court terme et à
long terme. La distinction se fait surtout au niveau du temps. Une seconde
en mémoire sensorielle, une minute en mémoire à court
terme et des années en mémoire à long terme.
Legs des sciences de l'informatique : - traitement de l'information, transfert
de l'information d'une structure à une autre, emmagasinage de l'information
en mémoire et récupération.
Les sciences de la communication : L'information selon Shannon est reliée
à l'incertitude que contient un message.
III. MESURE EMPLOYÉ:
1) Le temps de réaction: (temps en abscisse et stimuli en ordonné) qui
ne change guère au cours de la vie d'un individu. Le temps de réaction
au choix se distingue du temps de réaction simple en ce qu'il consiste
à produire une réponse lors de la présentation d'un
stimulus; celui-ci cependant doit être sélectionné
parmi plusieurs stimuli.
Sommairement le temps de réaction au choix reflète le temps
requis pour exécuter les opérations suivantes
1. perception du stimulus
2. catégorisation du stimulus décision
3. préparation à la réponse motrice
2) Le taux d'erreurs : lorsque la performance n'est rapporté
qu'au niveau du temps de réaction, c'est que le taux d'erreurs est
contrôlé.
IV. ÉTAPE DE TRAITEMENT:
Dans le temps de réaction au choix, les étapes de perception ect., sont distinguées et se font par étapes.
La méthode soustractive de Donders (1868) présente un intérêt
historique puisqu'elle constitue l'une des premières tentative d'analyse
des étapes de traitement à l'aide du temps de réaction.
Logique soustractive
V. L'ENREGISTREMENT SENSORIEL
L'enregistrement sensoriel c'est ce qui nous met en contact avec le monde
qui nous entoure.
On appelle registre ou mémoire sensorielle cette structure qui garde
pendant un très court laps de temps l'information sensorielle. La
mémoire c'est la structure, l'enregistrement c'est le processus
ou les étapes de traitement par lesquels l'information est emmagasinée
dans cette structure que l'on nomme mémoire sensorielle. Il est
évident que la durée de maintient de l'information est limitée
dans cette mémoire et qu'après quelques secondes, il n'aurait
plus été possible de l'utiliser.
1. MÉMOIRE SENSORIELLE VISUELLE
Travaux de Sperling : rapport complet d'une série de lettres visualisées
pendant cinquante millisecondes. Réponse 4 ou 5
Est ce parce que le sujet ne peut en percevoir plus ?
Expérience du rapport partiel avec indice sonore . Réponse,
environ 9/12!
Donc le problème n'en est pas un de perception
mais de mémoire. Autrement dit, pendant que le sujet rapporte les
premiers éléments, il n'a pas le temps de traiter les autres
qui pendant ce temps s'effacent.
Combien de temps cette mémoire demeure-t-elle
active ? Après 150 ms, le rapport chute de neuf à sept. Après
300 ms., les performances se stabilisent. Expériences d'Averbach
et Coriell (1961) appuient celles de Sperling
Puisque au-delà de 200ms, l'augmentation
du délai ne diminue plus la performance, il semble que le sujet
n'utilise plus la mémoire sensorielle .
La durée de licône se situe entre 200 ms et 300 ms
2. MÉMOIRE AUDITIVE OU ECHOIQUE
Comme pour la mémoire iconique, Darvin
Turvey et Crowder ont démontrés la supériorité
du rapport partiel sur le rapport complet. Il semble que la durée
de la mémoire auditive sensorielle soit plus longue que la mémoire
iconique. Le traitement de l'information auditive étant plus long
que le traitement de l'information visuelle.
Conclusion de l'expérience de Massaro : l'information auditive doit
être présente pendant au moins 250 ms pour qu'elle soit traitée
effectivement.
La perception de la répétition
en mémoire échoique
Anne Treismann à évalué à environ 2 secondes
le durée de la mémoire échoique (message de filature)
En ce qui concerne la mémoire échoïque, les estimations
sont plus variables que pour la mémoire échoïque.
Effet de primauté et de récence
Rappel des premiers éléments et des derniers éléments
d'une liste. si un son est présenté après la liste,
l'effet de récence est éliminé. (effet de suffixe)
La présentation d'un stimulus visuel n'affecte pas l'effet de récence
auditif.
Plusieurs recherches démontrent que l'information en mémoire
sensorielle est entreposée sous une forme brute non analysée
VI. L'ATTENTION
Deux tâches peuvent très bien être
exécutées en même temps si elles font appel à
des réservoirs de ressources différents.
Traitement dirigé par les données
et traitement dirigé par les concepts:
données: attributs physiques élémentaires: (CRA) +
facile lorsque le traitement peut être dirigé par les concepts.
BAS
L'augmentation des niveaux de difficulté à l'une ou l'autre
tâche affecte significativement la performance aux deux tâches
mais exactement de la même façon que lorsqu'elles sont exécutés
seules.
Attention = multiples réservoirs de ressources.
VII. RECONNAISSANCE DES FORMES
Les formes visuelles sont délimitées
par des contours i.e. par des changements dans l'intensité lumineuse
reflétées par les surfaces. La reconnaissance de ces formes
permet l'identification des objets.
A. APPARIEMENT A UN GABARIT: Comparaison de la forme identifiée
à un modèle identifié.
B. MODÈLE DE CARACTÉRISTIQUES: Chaque objet est défini comme
une liste de caractéristiques critiques emmagasinées en MLT
C. RECONNAISSANCE PAR COMPOSANTE: Nombre restreint de composantes élémentaires
(cônes cylindre) puis méthode du gabarit.
D. CONTEXTE: Le contexte dans lequel sera perçu la forme
influence sa reconnaissance. Ainsi l'identification d'une lettre présentée
dans un ensemble de lettres sera + rapide et + exacte si l'ensemble forme
un mot que s'il s'agit d'un ensemble aléatoire.
EFFET D'APPRÉHENSION DU MOT
VII. MÉMOIRE A COURT TERME:
Désigne un ensemble de processus qui permettent
de maintenir active l'information nécessaire à l'exécution
des activités cognitives courantes. Mémoire de travail.
C'est dans la mémoire à long terme MLT que sont emmagasinés
les faits les connaissances et les habiletés que nous avons accumulés
au cours des années.
A. RAPPEL LIBRE - EFFET DE
PRIMAUTÉ ET DE RECENSE.
B. QUATRE MODULES:
1. Boucle articulatoire : autorépétition
2s. 10 à 12 syllabes.
2. Tablette visuo-spatiale: imagerie mentale
3. Registre d'input: les items les + récents
4. Unité de gestion centrale
VIII. ENCODAGE:
Processus qui transforme un événement
ou un fait en une trace mnésique. Le contenu de la trace est déterminé
par la nature du traitement cognitif effectué sur un matériel.
MLT
A. MÉMOIRE PROCÉDURALE
B. DÉCLARATIVE:
1. Mémoire
épisodique
2. Mémoire sémantique
C. ÉLABORATION
D. ORGANISATION.
IX. RÉCUPÉRATION:
Processus par lequel l'information
emmagasinée en MLT est réactivée en MCT.
La récupération se fait toujours en relation avec un indice
de récupération.
A. PLAN DE RÉCUPÉRATION:
- contenu de la question
- indices de récupération (contexte) force
d'association, spécificité de l'encodage.
B. ACTIVATION: indice
de récupération mis en contact avec la MLT.
phase automatique.
C. ÉVALUATION: familiarité
D. RAPPEL ET RECONNAISSANCE
X. STRATÉGIES COGNITIVES ET MÉMOIRE:
A. AIDE MÉMOIRE INTERNE: amener l'individu
à utiliser de façon efficace les processus d'encodage et
de récupération
1. Moyens mnémotechniques HOMES Batterie
2. Imagerie mentale: bizarrerie (piano cigare)
3. Méthode des lieux
4. PQ4R:
a) Preview: survol du chapitre pour en déterminer
les principaux points et identifier les sections qui doivent être
lues en unités d'étude.
b) Questionnement: élaboration de questions sur le texte en utilisant
titre et sous-titres.
c) Read: lecture du texte en essayant de répondre aux questions.
d) Réflexion: sens du texte, mise en relation avec d'autres contenus,
élaboration.
e) Rappel: rappel du contenu de chaque section en tentant de répondre
encore aux questions élaborées auparavant.
f) Révision: révision du contenu en insistant sur les points
importants et en revenant sur les questions.
B. EXTERNE: AIDE MÉMOIRE, PRISE DE NOTE.
XI. HYPOTHÈSE SUR LA
MÉMOIRE
Hypothèse chimique de la mémoire
et hypothèse électrique de la mémoire.
Mémoire répond à trois objets:
- elle dirige le comportement mémoire de
type chimique (instincts)
-
elle permet d'acquérir des connaissances de type bio-électrique
holographique
- elle
maintient l'unité de la personnalité.
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